Un virus répondant au nom scientifique de Covid-19 est en train de dominer le monde. Certains d’entre nous sont déjà touchés personnellement dans leur santé, d’autres craignent pour leurs proches. D’autres encore continuent à travailler pour le bien de tous, où portent aide et secours aux plus fragiles. Chez nous, comme partout ailleurs, nous avons besoin de tenir le coup sur la durée, physiquement mais aussi spirituellement. Même si la situation n’est de loin pas maitrisée, l’espérance a toujours guidé et porté l’humanité.
S’il devient impossible d’assister à la messe, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays présentement, et ce depuis plusieurs semaines maintenant, n’est-ce pas l’occasion de réfléchir au sens de la communion sacramentelle et de (re)découvrir ce qu’est la communion spirituelle ?
Lorsqu’on en est empêché pour différentes raisons, l’Église a toujours encouragé ce qu’elle appelle la communion spirituelle, rappelle le pape François. Et force est de constater qu’aujourd’hui dans le monde, de très nombreux chrétiens vivent au quotidien cette communion spirituelle, que ce soient ceux qui sont persécutés pour leur foi et doivent se cacher, ou les nombreux malades qui n’assistent à la messe que derrière un écran de télévision. N’est-ce pas alors l’occasion de se rapprocher de tous ces chrétiens en vivant à notre tour cette communion spirituelle, dite aussi communion de désir ? Une communion de désir qui se vit à travers cette prière que nous récitons chaque matin lors de la messe télévisée : « Mon Jésus, je crois que tu es présent dans le Saint Sacrement. Je t’aime plus que tout et je te désire en mon âme. Puisque je ne puis te recevoir maintenant dans la sainte communion, viens au moins spirituellement dans mon cœur. Je m’unis étroitement à toi. Ne permets pas que je me sépare jamais de toi. » (St-Alphonse de Liguori, fondateur des Rédemptoristes).
Que le Seigneur ressuscité vous accompagne et vous réconforte en cette période plus difficile que nous vivons! Père Jacques, curé.